Pourquoi mon ado brillant ou pas décroche à l’université ?
- focusjeunescoachin
- il y a 1 jour
- 3 min de lecture

Ce qu’on ne dit pas sur le TDAH et l’entrée dans le supérieur
Ils étaient vifs, curieux, parfois brillants. Ils ont traversé les années lycée avec des hauts et des bas, mais ils ont tenu. Ils ont décroché leur bac, parfois avec mention, parfois à l’arraché. Le jour de la rentrée en fac ou en école, on s’est dit : ça y est, une nouvelle vie commence.
Mais à peine quelques semaines plus tard, tout s’effondre : fatigue extrême, cours non suivis, mails ignorés, examens ratés. Et surtout, ce regard vide ou paniqué de l’étudiant qui ne sait plus comment faire, ni par où commencer.
Chez nombre d’entre eux, le fil rouge est là, souvent ignoré : le TDAH. Diagnostiqué ou non, mais presque toujours sous-estimé dans son impact quotidien.
Une autonomie totale… sans aucune boussole
La fac, ce n’est pas juste “des cours à gérer”. C’est un changement de monde.Et pour un étudiant avec TDAH, chaque tâche devient un défi en soi. Voici à quoi peut ressembler une journée :
Le réveil sonne. Il ne l’a pas entendu. Ou il l’a éteint sans s’en souvenir.
Il réalise qu’il a cours à 8h. Il est 8h12.
Il panique, mais ne sait pas quoi faire. Va-t-il y aller en retard ? Rattraper le cours ? Il finit par ne rien faire.
Il se lève tard, passe une heure à “traîner” en fait, son cerveau cherche désespérément à se réguler.
Il veut se faire à manger, mais il n’a plus rien dans le frigo. Oublié de faire les courses.
Il mange des céréales, puis se promet de mieux faire “demain”.
Un devoir à rendre ? Il l’a commencé il y a dix jours... pendant deux heures, mais n’a jamais repris.
Il ouvre son ordi, voit 23 mails non lus de l’administration de la fac. Trop d’infos. Il referme.
Ce n’est pas de la paresse. Ce n’est pas un manque de motivation.C’est une surcharge permanente, un empilement de micro-tâches non régulées.Et à chaque “échec”, une couche de honte et de doute s’ajoute.
Le mythe de l’autonomie
On dit souvent : “l’université, c’est le moment où ils doivent apprendre à se gérer seuls.”Mais un étudiant TDAH n’a pas encore construit les fondations exécutives nécessaires : planifier, organiser, gérer les priorités, gérer les émotions… Ce sont précisément les fonctions touchées.
Ajoutons à cela :
Des démarches administratives (bourses, logement, carte étudiante…)
Des files d’attente et des formulaires incompréhensibles
La gestion du linge, du budget, des transports
L’absence totale de cadre extérieur
Et on comprend pourquoi le TDAH explose dans ce contexte. Pas par fragilité, mais parce que le système n’est pas calibré pour lui.
Ce que vit un étudiant TDAH : un cumul de petites tempêtes
Il veut bien faire. Il y pense la nuit. Il commence plein de choses. Il se sent submergé.
Il vit dans l’anticipation anxieuse et l’oubli simultané : “je dois faire ça… zut j’ai oublié !”
Il ne sait plus comment demander de l’aide sans avoir l’air “nul”.
Il redoute les examens mais ne peut pas s’y mettre avant la veille.
Il n’ose plus dire à ses parents que ça ne va pas.
Et souvent, il s’enfonce. Il décroche sans le dire, tout en gardant l’illusion extérieure que “ça va”.
Ce qu’on peut faire (même sans coaching)
Si vous êtes parent ou étudiant, voici quelques premières pistes :
Identifier clairement les symptômes : fatigue, fuite, évitement, décalage dans les rythmes.
Normaliser : ce n’est pas une question d’intelligence ou de volonté.
Rapprocher le jeune de ses ressources : contacter le service handicap, mission orientation, demander un entretien avec un référent pédagogique.
Créer un socle quotidien minimal : lever/repas/douche, dans le même ordre chaque jour.
Cela ne résout pas tout. Mais c’est un point d’ancrage.
Ce que je propose dans mon accompagnement
Je propose un cadre. Un lien régulier. Un espace de soutien.Un lieu où l’étudiant peut déposer sans honte ce qui est trop lourd.Et pas à pas, construire ses propres outils, ses propres repères.
On travaille ensemble :
Sur la régulation du quotidien : rythmes, alimentation, sommeil, logistique.
Sur l’organisation de l’étude : quels outils, quel moment, quel rythme.
Sur l’estime de soi : pour qu’il ne se définisse plus uniquement par ses échecs.
Mon accompagnement n’est pas simplement scolaire.Il est essentiel et structurant.Il est là pour redonner de la cohérence et du souffle à un cerveau dispersé dans un monde trop "vaste."
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